Pourquoi ? Pour Qui ? Comment ?

Observations d'été...

3 mois sont passés. Les faits marquants des 100 premiers jours sont pour l'observateur attentif, une réelle volonté de changement, et de rupture. La première des ruptures, est l'ouverture à des personnes du civil, ayant par ailleurs des idées différentes, tant sur un plan politique, que sur un plan économique.Comment imaginer il y a quelques mois de cela, qu'un Bernard Kouchner serait aux affaires de la France, dans un domaine proche du domaine réservé au Président. Comment imaginer, que des personnalités aussi marquées à gauche puissent devenir secrétaires d'état, et apporter ainsi leurs idées, leur participation à la politique française. Pour les Sarkosystes dont je fais parti,

Avant le second tour...

C'est fait, Nicolas est arrivé en tête avec plus d'un tiers des votants. Belle performance, dans ce climat délétaire des derniers jours. A croire que les français ont enfin commencé à comprendre, qu'il fallait réellement une rupture avec un modèle à bout de souffle, perclu de mauvaises habitudes et de mauvais politiques... Ce qui m'impressionne le plus par rapport à l'homme, que je suis, pas à pas, depuis plus de deux ans, c'est que rien ne le fait déroger de ses objectifs. Malgré une fougue, bien naturelle chez ceux qui agissent, plus qu'ils ne théorisent, et qui nourrit de temps à autre des idées exprimées avec aucune censure ni retenue, force est de constater, que l'homme politique, a pris de la hauteur, du charisme, et que son allégorie patriotique souffle des embruns que depuis très longtemps la France n'avait humés avec autant de plaisir...C'est vrai que la cynistrose ambiante, passait plutôt le plat des rancunes accumulées, des flagellations historiques et de la mauvaise conscience affligée à ceux qui ne souhaitent pas tout partager immédiatement avec les milliers de héros de la misère que notre sol accueille chaque mois, au détriment de toute logique économique, sociétale et politique. C'est sûr, qu'associer identité nationale avec immigration, fallait oser !!Face à la pensée unique de ceux qui connaissent tout de la misère humaine et de l'assistance qu'il faut y apporter, c'était vraiment prendre tous les risques. Associer Jeanne d'Arc aux couleurs républicaines comme hier à Rouen, là aussi c'est osé ! Mais après tout, ne faut il pas prendre tous les risques, pour démontrer aux français, que effectivement tout est possible à condition d'oser, d'y croire et de se battre pour...

Pour ma part j'ai rejoins Nicolas, tout simplement, parce que l'homme me semble VRAI, AUTHENTIQUE, et que RIEN, Ni personne, ne le feront changer d'avis. Ses détracteurs sont obligés de frapper en dessous de la ceinture pour tenter de l'atteindre. Au buste et au visage, c'est impossible... au niveau du Cortex, ce n'est même pas pensable !!!

Notre gauche révolutionnaire qui s'effondre entre deux pains de maïs bovéens, une faucille et un marteau buffétisés aux reliques d'un marxisme léninisme out de chez out, à l'image du vieux dictateur éculé de Cuba, ou notre Arlette nationale qui sans aucun complexe lié à un minimum d'intelligence ou de réflexion, pensait encore intéresser quelques ouailles : c'est l'hécatombe de l'hécatombe.

Si d'un autre côté le breton est revenu à une population électorale plus proche d'une réalité démocratique française, c'est que Nicolas a su redonner un certain espoir à des populations laissés pour compte.

Reste l'aventure Bayrou ???

Une opportunité, un feu de paille, ou une valeur sûre ??

Je pense que le Centre ne représentera jamais les 30 à 35 % de voix nécessaires pour exister vraiment...

Vouloir créer l'esperanto de la politique est une pure utopie. Rien ne permet de penser que la sagesse est le moteur de l'homme. Je pense que comme ses prédécesseurs le parti centriste reviendra à une fourchette des 10/15 % et s'orientera tout naturellement vers la droite républicaine.

Le moment est donc bien choisi, pour pousser très fort les réformes. Redonner de l'élan à un pays limité aux revendications des comporatismes représentant à peine les 3 % de la population active.

L'instant est important, c'est pourquoi le 6 mai toutes les voix comptent... aucune ne doit manquer à la clôture, de manière à donner une légitimité large au programme ambitieux mais réaliste de Nicolas Sarkozy.

Amitiés à toute la famille.

L'Affaire AIRBUS

L'affaire Airbus a éclaté après plusieurs mois pour ne pas dire plusieurs années de préparation forcée... A en croire les uns et les autres, c'est la faute de l'Etat français, et surtout de Nicolas Sarkozy, si EADS se retrouve dans le rouge vermillon après nous avoir fait croire que l'institution Airbus était ce que l'on faisait de mieux en matière industrielle !! Deux paramètres essentiels ont plombé l'avionneur. Le premier est le coût trop élevé de l'euro face au dollar. Un différentiel de 20% ne peut pas permettre à la concurrence directe. Le second est le retard technique pris sur le A380. Si sur le premier point l'état français possède une responsabilité au travers de sa participation à l'Europe de Bruxelles et à la stratégie folle de sa banque centrale, sur le second point, l'encadrement et la maîtrise de Airbus sont seuls responsables. Que la poignée de cadres dirigeants aient perdu le sens des réalités, cela ne fait aucun doute. Grisés par leur remontée historique face à Boeing on ne peut s'empêcher de penser, qu'un certain nombre de décideurs, aient perdu la boussole, ce qui ne pardonne pas en matière de pilotage d'avions de haut niveau...

Mais si comme moi, vous observez et écoutez les commentateurs, à aucun moment ce point n'est soulevé ! Nous avons connu les mêmes effets pervers d'une certaine démagogie rampante, avec le char Leclerc, avec la Machine Outil Française, les deux sujets sous des gouvernements de gauche.

La grande difficulté de ce pays et de ceux qui le dirige est ce manque certain de réalisme et d'objectivité. La faute est toujours ailleurs. On ne l'assume pas. On ne s'instropecte jamais.

Les mêmes erreurs produisent les mêmes effets. Nous sommes un certain nombre à penser par exemple, que nos têtes pensantes de l'automobile, n'ont à aucun instant depuis plus de 15 ans, imaginés la pénétration du 4x4... si bien qu'aujourd'hui en 2007, à part Nissan Renault aucun 4x4 français n'a vu le jour. Le comble pour des entrepreneurs qui se prennent pour les rois de l'automobile...

Le milieu industriel, comme le milieu politique est sclérosé par les mêmes causes.

En politique la société civile est inexistante. L'Ena fournit le corps d'armée politique à gauche comme à droite. Dans l'industrie les mêmes recrues produisent les mêmes effets ; polytechniciens, centraliens, arts et métiers, hec, etc... Les autodidactes ne répondant pas à ce cursus sont minoritaires. Les plans de carrière ne sont jamais rompus pour faute grave de management. Comme pour les magistrats la promotion autorise les pires erreurs...

Une société dont la règle du jeu ne permet plus la punition par l'évaluation réelle des résultats est une société en perdition. A prendre toujours les mêmes pour recommencer toujours les mêmes erreurs, devient si décourageant pour toute une parcelle de gagneurs, qu'ils quittent durablement notre Pays pour aller jouer ailleurs, là où les règles du jeu favorisent la loyauté, la reconnaissance au mérite et surtout là où l'échec est reconnu, comme la preuve vivante de la prise de risque, et non pas l'aboutissement d'un certain immobilisme...

Si l'on souhaite pour notre pays un avenir prometteur, il convient de remettre en cause le Management tel qu'il est pratiqué depuis 40 ans. La carotte et le bâton sont les deux seuls valeurs qui puissent permettre le sursaut... plus on monte dans la hierarchie, plus la carotte est grosse... il serait tout à fait normal, que le bâton soit également en conséquence de la gravité des échecs...

Observations de week-end

Quel est ce pays dont les prélèvements fiscaux divers s'apparentent à un régime communiste des temps les plus reculés. Quel est ce pays, où la moitié de sa population, souvent la plus protégée, la moins prolétaire, livre une lutte sans équivalence à toutes les valeurs du libéralisme et de la libre entreprise. Quel est ce pays, étatique et endetté au plus haut niveau, dont les énarques, se succèdent sans discontinuer, de droite comme de gauche, toujours sûrs d'eux, de leur logique bureaucratique, absoluement hostiles aux changements, contre tout ce qui peut mettre en évidence leur mauvaise gestion chronique. Quel est ce pays, où les budgétivores possèdent le plus haut niveau de vie, pas le moindre risque dans leur avenir professionnel, et aucune obligation de se remettre en question. Quel est ce pays où inventer ne sert plus à rien, car l'innovation étant la source de toutes les révolutions et de tous les changements, les chances de réussite deviennent de plus en plus minces... Quel est ce pays dont les seuls moteurs économiques commencent à dater sérieusement, au point même, que nos "amis chinois" ne nous ont pas retenu dans le cadre de leurs derniers investissements nucléaires...

Ce pays c'est le mien, le nôtre. Mes aïeux se sont battus pour lui, pour sa grandeur, son éclat. Aujourd'hui affirmer certaines valeurs, positionner le drapeau et ce qu'il représente n'est pas forcément bien vu... Aujourd'hui la médiocrité remplace l'excellence. Il est temps de redonner à nos enfants le goût de l'effort, de la discipline et du respect. Sans procédures sérieuses, sans contraintes fortes, sans contrôles élaborés, sans mémoires organisées et accessibles, la réussite n''existe pas, à tous les niveaux et à toutes les périodes de la vie.

Mes Voeux pour 2007

A l'aulne de cette nouvelle année, nous sommes un certain nombre à espérer une rupture réelle et concrète de notre vie politique. Les mois qui viennent seront décisifs et permettront pour la première fois depuis très longtemps, de comparer les deux programmes : celui de la gauche fondé essentiellement sur l'ETAT PROVIDENCE, avec toujours plus d'impôts pour ceux qui peuvent payer, toujours plus de redistribution, même si les caisses sont vides, toujours plus de partage, en oubliant que pour partager et redistribuer, il faut avant TOUT CREER DE LA RICHESSE, par le travail, l'effort, la volonté et la prise de risque. Celui de Nicolas Sarkozy, axé sur une logique libérale et sociale, donnant toute sa place au mérite, à l'effort, à la possibilité de travailler plus, à la responsabilisation de chacun dans son environnement professionnel et personnel. Comment affronter les enjeux d'aujourd'hui et de demain, pour réduire la dette, répondre à l'envahissement économique des pays émergents, redonner à la politique une stature plus fondée sur le résultat, que sur les promesses de campagne...

Pour ma part, je pense que depuis 1945, la France n'a pas eu de choix aussi important à réaliser, dans un contexte économiquement difficile, avec une fracture sociale ouverte, et surtout avec une perte de confiance affirmée de ses entrepreneurs. Car avant toute chose et pour conclure, créer de l'emploi, c'est d'abord et avant tout créer des entrepreneurs, c'est à dire des hommes et des femmes, pour qui la prise de risque, le travail, le renoncement, la volonté et la persévérance passent avant l'attente de recevoir de la collectivité toute forme de redistribution...

A propos

Les autoroutes de l'information pour la première fois seront un des atouts majeurs de la prochaine élection présidentielle. Une grande première en France, pour le monde politique, l'impact des nouvelles technologies sur la campagne sera prépondérant pour une population d'internautes de près de 11 000 000 d'individus.

Quel quotidien ou quel hebdomadaire imaginerait un tel périmètre de lecteurs potentiels...

La vie politique des prochaines années sera profondément modifiée par les moyens qu'offrent en participation active la grande toile.

Dans un monde qui bouge et où l'accès à l'information se fait à la vitesse de la lumière, il va devenir difficile de continuer à imaginer que les discours des pachydermes de la politique, continueront à être crédible.

Le mouvement est une nécessité. Trouver de nouvelles idées est une obligation. Expliquer sans tricher, les deux faces de chaque proposition, un nouveau contrat de confiance avec les électeurs.